- N'importe quoi... c'est vraiment n'importe quoi. Le regard intense, fixant les alentours, Edison soupire, mais un sourire vient rapidement s'installer sur son visage. Comme ces faibles créatures sont parfois si ridicules ! Non, ce n'était pas l'idée du siècle, loin de là.

- Catalina ! Ne sois pas idiote, reviens. Il avance doucement entre les arbres, à la recherche de la belle italienne. Elle est si exaspérante... mais il s'agit d'une femme après tout, doublé d'une humaine. Si inconsciente de ce qui l'attend...

- Je peux sentir ton odeur. Il sourit, tout en continuant d'avancer entre les arbres, il la sent, elle n'est pas très loin. Elle est très nerveuse... rien d'étonnant, elle s'enfuie pour la quatrième fois en moins de cinq mois. Et lui, commence à en avoir assez. Elle est si inutile.

- Détends-toi, j'entends les pulsions de ton coeur d'ici. Les battements du coeur de la jeune femme s'accélèrent davantage. Le stress lui monte à la tête et envahit son cerveau. Edison s'amuse, car il aurait pu la capturer aussitôt, mais il joue avec elle, il s'en fait un grand plaisir.

Les minutes s'écoulent, il la traque, s'amuse à ses dépends, joue encore avec elle... Il est un prédateur, un chasseur.

Après un certain temps, il perd le contrôle, la peur incontrôlable de l'humaine a raison de lui. Il se jète sur elle, l'attrape... Et puis tant pis, pourquoi ne pas céder à la tentation ? Elle est si inutile, si nuisible. Ne serait-ce pas le temps d'acquérir une nouvelle esclave ? Une plus jolie, une plus intelligente.